Rencontre avec le « trainer »

Stéphane Demets est à Stockay depuis 6 semaines. C’est le moment de faire la connaissance de ce grand garçon d’1m96 qui aura 48 ans le 26 décembre.

« J’ai disputé à peu près 300 matches en D1, D2 et D3. J’ai commencé ma carrière pro au RWDM. J’y suis resté 5 ans et j’ai eu l’occasion de disputer deux rencontres de Coupe d’Europe contre Besiktas Istanbul. Un beau souvenir ! Je suis ensuite allé à Beveren, toujours en D1, et j’y suis aussi resté 5 ans. De Beveren, j’ai pris la direction de Courtrai et nous sommes remontés de D3 en D1. J’ai terminé ma carrière de joueur à Mons mais je n’ai pratiquement pas joué car un de mes genoux n’en voulait plus ! »

Et comme entraîneur ?

« D’abord Tubize avec les  U21, ensuite T2 à Mons avec Enzo Scifo puis l’ancien défenseur du FC Bruges, Cedomir Janevski,  Dender, T2 au White Star, champion de D2 sans pouvoir monter en D1 pour des raisons extra-sportives, Waremme, Heist, Rupel-Boom, Wijgmaal et Wolvertem. J’ai toujours entraîné dans des clubs de division nationale.

Et maintenant Stockay…

« Oui, Christophe Vandenbergh, que je connaissais depuis mon passage à Waremme, m’a contacté et tout s’est fait très vite. »

Premières impressions ?

« Stockay est un club familial avec des gens de bonne volonté qui veulent faire grandir le club. Mais c’est un travail de longue haleine, on dispute un marathon, pas un sprint… On a la chance de disposer de deux sites pour les entraînements. Cette semaine, par exemple, nous nous entraînons sur le terrain en herbe d’Engis. Le terrain A de Stockay n’est pas terrible pour l’instant mais il faut faire avec. On ne peut pas changer la nature du sol et quand la neige est présente jusqu’au jeudi, on ne peut pas faire de miracle… »

Et le bilan ?  Deux victoires, un nul, trois défaites mais le programme n’était pas facile.

« Mi figue, mi-raisin. La première mi-temps à Mons  me reste en travers de la gorge de même que le 3ème but encaissé à la dernière seconde contre Virton. Ceci dit, l’équipe est bien balancée avec des joueurs expérimentés et des jeunes talentueux qui ont une grande marge de progression. Offensivement, nous sommes bons mais on encaisse encore trop de bêtes buts. »

L’avenir ?

« L’objectif est toujours le même : le maintien en D1. Le plus simple serait de terminer dans les six premiers. C’est un championnat difficile mais je ne me tracasse pas, je prends les matches les uns après les autres. Les joueurs sont des compétiteurs, ils vont tout faire pour se qualifier pour les play–offs. »

 

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